NICOPATCH

Los Cabrones Production - featuring joson, ti casino et machuron - récidive pour cette nouvelle réalisation à gros budget. Histoire d'un couple qui malgré le choc culturel, parvient au paroxysme de l'amour - le mariage (c'est ce qui se dit ...)

On va résumer le week-end avec ce mot : fraternité. Ségolène Royal l'a répété plusieurs dizaines de fois pendant son non-meeting (rassemblement) de non-campagne (sa candidature n'étant pas un préalable), n'empêche que quand même. Ce que j'en retiens, c'est avant tout le tournant capital dans la bataille vers le congrès que constitue son non-discours (pas de pupitre, pas de note, pas de tailleur-mais une belle tunique sur laquelle ses cheveux ondulés viennent mourir). 3/4 d'heure pendant lesquelles elle a astucieusement mêlé l'humour, le fond, les grandes citations mais sans faire référence à aucun moment à ses camarades, fidèle à sa stratégie de détachement vis-à-vis des luttes dans la cage des éléphants. Je l'ai trouvée offensive, à l'aise, sans complexe et prête. Ses petits camarades ont de quoi s'inquiéter et surtout ne peuvent faire autre chose que regarder cet éternel ovni politique rassembler au zénith 4 000 militants ! Et ce n'est pas la pitoyable interview de DSK dans le JDD qui va changer quelque chose.

De la fraternité il y en a eu aussi dans la loge d'honneur du stade des Alpes. Bourgoin a plié mais n'a pas démérité, ramenant le point de bonus devant les 18 000 spectateurs. Moi aussi j'ai plié, ayant abusé de l'excellent foie gras de M. Declerck- traiteur viennois. Il m'a fallu une matinée entière pour m'en remettre. Joson lui par contre n'a pas plié et n'a pas démérité puisque tout jeune diplômé de master 2 - et on le félicite tous- il a su passer avec élégance du Mumm à la bière pour terminer sur les notes exotiques du mojito, tout ça sans casser le moteur.

Fraternité encore samedi nuit pour les 26 ans du plus parisien des nord-isérois où on s'est dit après s'être gentiment pochtronnés que les vacances tous ensemble, c'était quand même bien. Un souvenir qu'on a ravivé en partageant tous les trois la couche avec nos poils - enfin surtout les miens.

Un peu moins fraternels les deux badabouets qui ont pété 22 bagnoles sur le parking de la gare dans la nuit de samedi à dimanche, dont ma splendide 306 XRD. Ils vont mal démarrer dans la vie puisqu'ils se sont fait gaulés et qu'il vont devoir payer les dégâts. Je devrais passer un peu de temps pour m'interroger sur les causes de ce geste complètement incompréhensible (rien n'a été piqué) et surtout sur le solutions pour mettre du plomb dans la tête de ces gars. Mais je suis bien fatigué alors je vais aller penser une dernière fois à "encore heureux" - concert dans la voiture-bar de l'idTGV et fermer mes yeux rapidement.

Et en bonus, une chanson d'une nouvelle étoile montante de la chanson pour enfants mais pas que : henri - samuel - Dès

Matussiere et Forest qui ferme, coup de froid sur l'histoire économique grenobloise et tempête de papier à Europole.
Vivement la fermeture de Chartreuse !

Mer d'huile sur l'Isère. ça ferait un excellent titre pour la une du Daubé. C'est comme si la rivière était arrêtée. D'habitude tourbillonnante et tumultueuse sous le pont de la voie ferrée, près de la rue des Martyrs, l'Isère était parfaitement plate et calme ce matin. C'est ce que j'ai remarqué en relevant la tête de mon roman et en jetant un oeil par la fenêtre de mon TER matinal toujours aussi lent. J'ai enfin réussi à me plonger dans la lecture fastidieuse de "Rant" de Palahniuk. J'ai essayé à plusieurs reprises, en vain, trop de vocabulaire inconnu, m'obligeant à chaque ligne à vérifier la traduction dans le dico français/anglais pour finalement me rendre compte que la plupart des mots sont trop familiers pour exister dans le dictionnaire. J'ai trouvé au reveil la motivation et la concentration suffisante pour renouveler l'expérience et j'y suis arrivé. Se détacher du détail pour saisir le sens global, en vérifiant a posteriori le sens des mots inconnus.
Se détacher du détail pour saisir le sens global. La formule pourrait résumer ces 4 jours à la Rochelle dans le chaudron socialiste. Une première expérience riche en rencontres, en débats mais aussi épuisante. L'université d'été du parti socialiste consiste à parler politique de 10h du matin à 2h de la nuit. Que ce soit sur le parvis, dans les ateliers, sur les terrasses du port, à table chez André ou devant un rhum trois rivières au port des Minimes. Je me cosidère comme un militant encore trop frais pour avoir des positions tranchées sur les grandes questions qui agitent le parti en ce moment, dont la principale est "qui sera le prochain secrétaire national?". Je me contente pour l'instant d'être dans la continuité de mon soutien à Ségolène pour les présidentielles. Je lis,  j'observe, pour me rendre compte qu'au final, de nombreux militants en font de même. Les stratégies des uns et des autres ne sont pas toujours claires, espérons qu'au moment du vote, un chef se détachera naturellement !
4 journées épuisantes donc, même si ça rassure de voir les ténors du parti exceller dans les débats, apportant des éléments de fond, Peillon, Filoche, même Rocard, Soulage,... passionnant de les écouter.
Je reviens deux jours dans mon joli bureau et je repars demain pour deux jours de photovoltaïque espagnol à Valencia, loin de tous ces débats, quoique... politics is everywhere.

Merci Autodidakt Prod de m'aider à faire un pas de plus dans mon indépendance grâce à cette vidéo très utile qui fournit tous les secrets du repassage de chemise.

Repasser une chemise en 4mn
envoyé par autodidakt

Bon, du coup, mon temps libre se voit encore rogner un peu. Je n'atteins pas encore la performance des 4 mn par chemise, on est plutôt autour des 12... Un beau challenge !

Je reviens d'un w-e du 15 aout avec 1 500 kilomètres dans les roues de la 306, 3 jours à arpenter avec Mlle Eugénie les cotes des grands lacs italiens. Stresa, Lugano et Côme, des paysages magnifiques, des villas splendides (que nous ne verrons que de l'extérieur, bien entendu) et des bonnes choses dans les assiettes. La cuisine italienne du quotidien est vraiment délicieuse et n'a rien à envier à nos fiers gaulois. Comme les belles villas, nous n'avons pas eu la chance de nous frotter à la gastronomie italienne, c'est pour ça que je ne peux que vous parler de la cuisine du quotidien.
J'ai réalisé que cette région de l'Italie  est un haut lieu du tourisme de luxe. Seule la démesure des  demeures vient trahir la discrétion de l'épanouissement de la richesse mondiale. J'y retournerai bien pour un w-e en palace, alors que ceux-ci ne me font pas envie dans les villes. Qui vient ? (hors-saison bien entendu !)

En espérant que j'aie enfin trouvé, grâce à ces quelques feuillets enserrés dans leur élégante couverture noire estampillée Moleskine, un moyen efficace contre la perte de mémoire dont je souffre de plus en plus fréquemment. On dit que 25 ans est l'âge auquel les capacités intellectuelles sont optimales et qu'ensuite, elles diminuent inexorablement. Noter les infos glanées à droite à gauche (contacter untel, machin est du courant fabiusien, telle boîte est spécialisée dans tel domaine, tel projet a couté tant,... bref ce genre d'infos qu'on risque d'oublier vite) dans mon petit moleskine me sera certainement précieux. Ce sont parfois les outils les plus simples qui sont les plus efficaces. Un stylo, un papier. Back to simplicity. Faut juste que je réorganise mes poches. La boursiquette (incontournable, un coté pour la CB/cartes en tout genre/billets, l'autre pour les pièces), le vieux SPV et le moleskine, tout ça commence à prendre de la place...
C'est tellement intéressant ce que je raconte que je ferais mieux de faire partager la belle expérience familiale du w-e dernier. Praz-sur-Arly / Notre Dame de Bellecombe en ballon. soit une heure entière avec cette agréable sensation d'être en suspension au-dessus de la surface de la terre, avec en fond de tableau la chaine du mont-blanc et celle des Aravis. Trop court, bien entendu, mais vraiment inoubliable. Je suis sûr que Philéas Fogg avait un Moleskine (et comme ça, la boucle est bouclée)

C'est de cette manière que s'est déroulée la soirée de mercredi au grand théâtre de Fourvière. D'abord l'extase devant la prestation des Moriarty (vous noterez en vous baladant sur le site la quantité impressionnante de dates françaises ...). Tout y est, élégance, guimbarde, créativité, humour, originalité, tête de chamois, poésie. Et Jimmy, cette chanson, elle m'obsède. Et puis cette reprise des Depeche Mode ! Le solo xylo, hilarant !

Après l'extase et l'enchantement, donc, ce fut la déception. J'ai tellement attendu de voir les Coco Rosie sur scène que la chute n'en a été que plus rude. Entre un éclairage pourri qui vous bousille les yeux si vous cherchez à reconnaitre qui chante, qui joue du  piano, qui danse, et  puis les titres complètement déconstruits...  Non je n'y suis pas arrivé, et je n'ai pas été le seul. L'ambiance n'a pas pris dans le théâtre antique. Les artistes cachés derrière leurs ultraviolets (j'en ai encore mal aux yeux ...) ne se sont pas lâchés. Et puis je crois que je sature de ces sons sortis des boites à musique pour gamins. Par contre, j'ai halluciné devant le solo beatbox du percussionniste buccal..

Je me serais donc contenté de l'excellente prestation de Moriarty, avec une petite demie-heure en plus ...

Plutôt décevante cette adaptation de Carmen à Fourvière vendredi soir. Je ne reproche rien à l'actrice qui y met toute sa fougue, mais je suis assez critique par rapport au José qui ne me parait pas très à l'aise dans le rôle qui lui a été confié. Je l'ai trouvé maladroit. Je me suis consolé avec le cadre magnifique, les couleurs chaudes qui habillaient la scène et les quelques trop rares airs de musique sévillanne déchirant le ciel lyonnais et courant jusqu'au coeur de la place Bellecour.

Rouge, Carmen répétitions
envoyé par NuitsdeFourviere

Si je n'ai pas craqué pour la gitana et son Joselito, en revanche, j'ai fondu lorsque la première gorgée du ti punch servi au Désir Café a chatouillé mon palais. La barmaid m'a bien aidé dans ma quête effrénée du ti punch parfait. Je vais être forcé d'y retourner très vite pour déguster le mojito...

Une soirée contrastée à l'image du w-e durant lequel rien de spectaculaire ne s'est produit si ce n'est, durant une soirée annécienne samedi, cette rencontre avec un polonais qui était élu dans l'opposition au conseil municipal de Wadowice, ville natale de JP II. Il appartenait à la formation politique de Geremek, décédé tout récemment. Je ne découvre cet homme qu'après sa mort, et c'est bien dommage, je réalise ces jours la reconnaissance que l'ensemble du paysage politique européen porte à Bronislaw Geremek.

Le w-e prochain par contre risque de tenir ses promesses en matière d'exception. D'une part parce que je vais enfin prendre les airs au-dessus du massif du Mont-Blanc à bord d'une montgolfière et par ailleurs parce que je vais passer la nuit au coeur de la Chartreuse pour enterrer la vie de jeune fille et de jeune garçon des deux normands. Photos et commentaires dès lundi prochain.

L'objectif de faire un vrai break durant ces 4 jours (ne pas ouvrir sa boîte mail pro, ne pas penser au bulletin municipal en cours de bouclage, ne pas stresser sur le dossier haut-débit de la CAPI, mais tout simplement se changer les idées, boire, manger, rire, bronzer, dormir) a été atteint.
Se changer les idées devant soil and pimp session au jazzmix de Vienne avec Petit Casino et l'Occitane. Du jazz punk japonais bien puissant dont voici un extrait

regardez comme le mec au chapeau, une sorte d'emir kusturica asiat', ne fait absolument rien. regardez aussi comme le saxo s'arrache. De près, c'est très impressionnant. Dommage que l'on ne voit pas très bien le pianiste (tahiti bob asiat'), le batteur et le contrebassiste à l'oeuvre sur cette vidéo. En live, ça décoiffe vraiment et c'est du non-stop !

Se changer les idées encore en Bretagne, ploemeur - Fort bloqué sera le point de chute du "fantastic crew" pour le w-e.

Découverte du milieu de la navigation et de la voile grâce à l'instructive cité de la voile - Eric Tabarly de Lorient et à la visite de l'évènement Brest 2008 :

Brest 2008 : La fête en mer, la fête à terre...
envoyé par Korrandon

Manger une marmite du pêcheur, des crêpes, du kouign aman, de la dorade en papillote et des frites.
Boire du pastis bien sûr, mais aussi découvrir un délicieux quincis et un généreux mennetou.
Rire avec les copains sur la gueule à Gillou, rire sur le fort bloqué qui se débloque à chaque marée basse (pour le coup, 29 panneaux d'indication à changer toutes les 6h), rire avec Jeanne pendant le balouze du 14 juillet de Port Louis. Elle carbure au joint et au Café de Paris. Mais jamais d'autres alcools (mon oeil).
Bronzer, ou plutot cuire en faisant bêtement la sieste sur la plage.
Dormir, dans l'AX ou dans le clic clac, mais dormir, longtemps.

Au final, un coco reposé, prêt pour affronter un été studieux, en attendant la Rochelle fin août.

Urgences au danet, sans georges clooney, mais avec  d'autres grandes vedettes triées sur le volet pour une nuit sous anesthésie générale à bas de rhum au funky hospital du Danet !!